Les instances permanentes de concertation

Dès 2013, et au delà de toute obligation légale, plusieurs instances ont été volontairement créées avec les acteurs locaux pour prolonger les temps forts de concertation préalable officiels et ainsi faciliter la participation du territoire dans toutes les phases du projet. 

Le comité de liaison

Instance centrale de concertation, le comité de liaison est ouvert à tous et rassemble vingt à trente personnes sur le principe du volontariat. Parmi les participants à ce comité, nous pouvons compter : associations, représentants de la pêche, de la plaisance et de la navigation, acteurs du monde de l’économie et des collectivités locales, élus, autorités portuaires…

Le comité de liaison suit les actualités du projet et coordonne l’ensemble des actions de concertation. Ce comité s’est réuni plus d’une douzaine de fois depuis sa création. En 2016 et 2017, ses membres ont ainsi été consultés à propos des changements technologiques mais aussi sur le dispositif de concertation grand public du printemps 2017. En 2018, le comité a suivi le déroulement et les résultats de l’enquête publique. En 2019, il va se consacrer à accompagner la délivrance des autorisations administratives et les nouvelles attentes du territoire en prévision de la phase de réalisation.

Le comité scientifique

Cette instance consultative ouverte à tous a réuni des associations environnementales reconnues, des gestionnaires d’espaces naturels et des experts des milieux marins et de l’avifaune, sur le principe du volontariat et du  bénévolat.

Son rôle a consisté à réfléchir collectivement aux protocoles d’études pour consolider les connaissances sur les interactions du parc pilote avec les milieux. Depuis 2014, le comité scientifique s’est ainsi rassemblé à une dizaine de reprises et a abouti à des préconisations concrètes en matière de suivi des écosystèmes marins et de l’avifaune, qui forment encore aujourd’hui l’ossature du programme de suivi environnemental du projet.

Avec la délivrance des autorisations administratives, ce comité est remplacé à partir de 2019 par un comité de suivi officiel « chargé de suivre le déroulement du projet durant l’ensemble des phases, la mise en oeuvre des engagements du maître d’ouvrage, et les prescriptions définies par [les arrêtés] concernant l’environnement. Il est présidé par le préfet des Bouches-du-Rhône ou son représentant. Sa composition, son fonctionnement et ses compétences sont fixés par arrêté préfectoral. Cet arrêté pourra prévoir la création d’un conseil scientifique constitué d’experts, qui pourra intervenir en appui au comité de suivi. »

Le Groupe de travail « Mobiliser les entreprises locales autour du projet »

Les acteurs locaux ont souligné dès le début un enjeu clé à leurs yeux : favoriser les retombées du projet au bénéfice du territoire. Ainsi, sur le plan de l’économie et de l’emploi, dès 2014, un groupe de travail « mobiliser les entreprises locales autour du projet » a été créé. Il réunit l’équipe projet, les partenaires industriels, les différents représentants de l’économie et de l’emploi ainsi que les collectivités territoriales. Il s’agit de leur faire connaître le projet et les besoins suscités par cette nouvelle filière afin qu’ils puissent se préparer et saisir les opportunités en temps voulu. En 2015, ce groupe avait lancé plusieurs actions, notamment un forum des entreprises. De nouveau réuni en juin 2017, puis en 2018, le groupe de travail a depuis élaboré une feuille de route pour favoriser la participation de l’écosystème régional aux futures consultations dans le cadre du déploiement du projet.

En parallèle, des actions sont menées auprès des écoles et universités de la Région, pour préparer les formations permettant de répondre aux emplois de demain : ingénieurs, techniciens de maintenance, …